Le diagnostic et la prise en charge
Le diagnostic
Ces éléments sont issus des recommandations de la Haute Autorité de Santé dans le cadre du diagnostic d’endométriose.
En première intention, le médecin (généraliste ou spécialiste) peut établir un diagnostic en menant un interrogatoire de la patiente.
Si le questionnaire ne suffit pas, la première étape d’imagerie est de réaliser une échographie pelvienne ou intra-vaginale. Ce second examen n’est pas pratiqué sur les mineures / personnes n’ayant pas eu de relation sexuelle.
Enfin, une IRM abdomino-pelvienne peut être prescrite afin de localiser de manière plus précise les lésions. Il s’agit d’un examen non invasif.
Attention, les examens d’imagerie peuvent être non concluants, notamment s’il s’agit d’endométriose superficielle, non visible.
Ce n’est pas parce que ce n’est pas identifiable qu’il ne s’agit pas d’endométriose. Dans ces cas, le principal objectif est de prendre en charge les symptômes et la douleur afin d’améliorer la qualité de vie des patients.
Les prises en charge
Une prise en charge est nécessaire pour diminuer la douleur et améliorer la qualité de vie. Elle peut prendre différentes formes en fonction de l’objectif recherché (amélioration de la fertilité, diminution voire suppression des douleurs…).
Il existe plusieurs types de prises en charge :
– médicamenteuse
– chirurgicale
En complément de celles-ci, des techniques non médicamenteuses peuvent être mises en place :
– yoga
– acupuncture
– ostéopathie
– relaxation (sophrologie, méditation)
– nutrition adaptée (alimentation anti-inflammatoire par exemple)
Professionnels de santé, généralistes ou spécialistes, infirmières scolaires, sages-femmes...
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